Gustaf Nilsson revient sur le penalty et l'exclusion de Debast durant Anderlecht-Union : "Regardez mon visage, si ça ce n'est pas penalty..."
L'Union avait réussi à égaliser sur penalty avant d'encaisser le second but.
- Publié le 15-04-2024 à 07h53
- Mis à jour le 15-04-2024 à 08h30
Noah Sadiki se souviendra de son retour à Anderlecht. Le joueur formé à Neerpede a été fortement hué à sa sortie du terrain. Il a répondu avec des applaudissements en direction des supporters unionistes puis en direction de ceux d’Anderlecht. "Je m’attendais à me faire siffler, explique le joueur de 19 ans. Cela touche toujours d’être sifflé par les fans de son ancien club. J’avais déjà connu cela dans le passé mais ils font leur job à 100 %. Ils ne sont pas contents du fait que j’ai quitté Anderlecht, je les comprends, mais ils doivent comprendre que ce n’était pas seulement ma décision. Cela ne me fait pas un truc en plus d’affronter Anderlecht, je dois prendre ces matchs comme d’autres."
Avant sa sortie, Sadiki avait montré une grosse envie dans le milieu du terrain mais sans réussir à faire pencher le score côté unioniste. "Nous n’avons pas démérité mais le terrain ne ment jamais, expliquait-il. Il aurait fallu être beaucoup plus concentré sur certaines occasions. Sur le premier but, nous étions trop loin à mon goût et sur le second pareil. Ce sont des choses qui ne nous arrivaient pas en saison régulière. L’important est désormais de sortir la tête hors de l’eau et de se remettre en marche en équipe pour réussir réagir le plus vite possible. »
Durant le match, l’Union a pourtant eu un moment fort. Peu après l’heure de jeu, Gustaf Nilsson est allé chercher un penalty, converti par Puertas, tout en voyant dans le même temps Zeno Debast être exclu pour le coup de coude dangereux. "Si ce n’est pas un penalty, je ne sais pas ce que c’est…, avançait Gustaf Nilsson qui a saigné juste au-dessus du nez. Si vous regardez mon visage, c’est plutôt clair qu’il a mis son coude dans mon visage… Globalement, on concède des buts trop facilement. C’est un début de playoffs de merde mais nous pouvons encore changer ça. Nous avons encore tout dans nos mains."